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Format |
Radio
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Titre de l'émission |
LA 11E HEURE
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Titre du segment | Les carnets d'André Major (6 de 8) |
Date de création
| 1997-12-22 |
Durée du segment | 01:03:00 |
Invités | Major André, réalisateur, écrivain |
Artisans | Lépine Stéphane, réalisateur, animateur; Major André, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Pour souligner l'apport exceptionnel d'André Major, réalisateur à Radio-Canada depuis près de 30 ans (à la Chaîne culturelle FM de Radio-Canada), Stéphane Lépine propose une série de huit carnets et dialogues avec le lecteur, l'écrivain et le réalisateur André Major.
Sixième carnet: Parler au singulier ou le non-alignement.
André Major parle de l'imposture que représente l'écriture au "nous". L'écrivain est solitaire et c'est dans cette solitude qu'il est solidaire. Toute connivence entre l'écrivain et sa société repose sur un malentendu. L'écrivain doit maintenir une distance entre la société et lui. C'est dans cet écart que réside sa liberté. Rien ne doit faire écran entre la réalité et lui. L'écrivain doit aussi refuser les compromis dans son écriture, car ils affaiblissent une œuvre. Dans cette réflexion sur l'œuvre, André Major situe Thomas Bernhard comme faisant partie des exceptions. Il le caractérise comme quelqu'un allant au-devant des coups, les provoquant et prenant tous les risques. Il qualifie son travail comme une œuvre d'art. Major décrit l'écrivain et l'intellectuel dans la société comme des anomalies. Ils dérogent aux lignes de conduites et aux lieux communs. En ce sens, l'artiste est pour lui une faute de goût. Il est, à l'intérieur du lieu commun, une voix singulière. Et c'est ce qui explique qu'il lui soit si difficile d'écrire à la première personne du pluriel, au "nous". Major évoque également la condition menacée de la province de Québec dans sa position nord-américaine qui provoque des conditions de vie particulières autant pour les citoyens que pour les artistes. Pour ces derniers, il devient très difficile de critiquer la société puisque ce faisant, ils se rangent alors du côté des dénigreurs de cette même société. La rupture nécessaire de l'écrivain est très ardue. Selon lui, la seule façon de s'engager sans devenir un dogmatique ou un "aligné" est de parler en son nom propre. L'exemple de Tchekhov comme modèle d'écrivain dans sa société est donné. André Major enchaîne ensuite en parlant du problème linguistique au Québec qu'il lie à l'infantilisme profond de la société québécoise. La polarisation uniquement vers le côté maternel crée un déséquilibre au sein de la société et Major se dit en faveur d'un retour de l'équilibre entre les deux pôles, maternel et paternel. En évacuant la figure d'autorité du père, la transgression et la délinquance linguistique et littéraire sont impossibles. Une maturation semble nécessaire. |
Mots clés | Considérations littéraires — Langue — Littérature — Littérature étrangère — Roman — Société — Souvenirs |
Remarques sur le document | Cette émission a été rediffusée le 1998-08-30 dans le cadre de l'émission "Séries diverses". |
Identifiant | 1798666 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
2 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
LA 11E HEURE
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Titre du segment | Jean-Claude Germain (1 de 2) |
Date de création
| 1998-01-02 |
Durée du segment | 00:55:35 |
Invités | Germain Jean-Claude, auteur, homme de théâtre |
Artisans | Foucart Danielle, intervieweuse; Major André, réalisateur; Vigeant André, présentateur |
Collection(s) |
Contre-culture
Société Radio-Canada
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Résumé | Dans le cadre de la série "Qui êtes-vous ?", premier volet d'une entrevue réalisée avec l'auteur Jean-Claude Germain. Cet homme de théâtre coloré a participé à la naissance et à la direction du Théâtre d'Aujourd'hui, est porte-parole du Salon du livre de Montréal et à l'occasion, historien du théâtre et de la ville de Montréal. Il raconte comment il a développé son amour des livres, parle de son enfance, de ses années d'études chez les Jésuites, de son entrée en histoire et en lettres à l'École de Montréal, une institution qui était selon lui responsable de la pensée de l'indépendantisme, de la conscientisation de l'importance de l'histoire québécoise. Il rappelle ses débuts au théâtre en 1958, la fondation du Théâtre Antonin Artaud et dira quelques mots sur le Théâtre des Apprentis Sorciers qui logeait sur la rue Davidson dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Il se remémore l'époque de la bohème à Montréal à la fin des années 1950, la délimitation du territoire où se réunissaient les artistes entre les rues Saint-Laurent et Bleury, des anecdotes où il cite Armand Vaillancourt et Claude Gauvreau et aussi l'époque où, parallèlement au théâtre, il avait un boulot d'épicier pour gagner sa vie. Jean-Claude Germain, autodidacte, se souvient de sa période des chemins orientaux dans la foulée des Beatniks. Son entrée au milieu des années 1960 au "Petit journal", son travail de critique de spectacles pendant le festival mondial à l'Expo 67, puis de premier secrétaire exécutif du Centre d'essai des auteurs dramatiques qui marque les débuts du théâtre québécois. La naissance de la troupe du "Théâtre du Même Nom" qui se voulait un pied de nez au TNM et au théâtre classique, et la création de "Les enfants de Chénier". Ses véritables débuts comme auteur de théâtre, l'étroite collaboration avec les acteurs, l'anecdote de la première version des "Belles-soeurs" de Michel Tremblay et l'accent amplifié des comédiennes. L'importance pour lui de respecter les élisions dans ses textes, qu'il qualifiait de partitions, pour respecter l'émotion. Enfin, le théâtre revendicateur des années 1970, l'improvisation et la naissance du "Grand Cirque". |
Mots clés | Contre-culture — Culture — Groupes et réseaux — Langue — Littérature — Société — Souvenirs — Théâtre |
Identifiant | 1260240 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
3 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
LA 11E HEURE
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Titre du segment | Écrivains du Canada anglais (3 de 10): Neil Bissoondath |
Date de création
| 1998-06-03 |
Durée du segment | 00:29:35 |
Invités | Poliquin Daniel, écrivain, traducteur; Bissoondath Neil, auteur; Bouchard Danielle, lectrice |
Artisans | Durand Monique, réalisatrice, intervieweuse; Vigeant André, animateur, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Première de deux entrevues réalisées par Monique Durand avec l'écrivain d'origine indienne Neil Bissoondath chez lui à Ste-Foy à Québec: son enfance et son adolescence à Trinidad, ses parents, l'influence de son oncle, l'écrivain V.S. Naipaul; sa découverte passionnée de la langue française; son arrivée au Canada, ses études et sa vie à Toronto; le début de sa carrière d'écrivain. De la musique sur disques complète l'émission. |
Mots clés | Langue — Littérature — Littérature anglo-canadienne — Littérature étrangère — Ontario — Roman — Société — Souvenirs |
Identifiant | 1260448 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
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